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de l'A.P.I. | Cours
de phonétique | Indo-européen
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Structure de la syllabe en mandarin
I. Structure fondamentale
A) L'initiale
B) La finale
1. s.-segment initial
2. s.-segment médian
3. s.-segment final
II. Incompatibilités
A) Incompatibilités segment
initial ~ segment final
B) Incompatibilités sous-segment
initial ~ sous-segment final
III. Inventaire des finales
IV. Inventaire des syllabes
Ce document se veut une récapitulation sur la phonologie du mandarin, ou 漢語 hànyǔ (« langue des Hàn », ethnie chinoise dominante), 中文 zhōngwén (« langue de l'Empire du Milieu » ; s'applique surtout à la langue écrite), 國語 guóyǔ (« langue nationale », désignation utilisée par les Chinois ne vivant pas en R.P.C.), ou encore 普通話, pǔtōnghuà (« langue commune », terme employé en R.P.C.). Il nécessite quelques connaissances en phonologie et en phonétique (l'A.P.I. est utilisé) et utilise les caractères non simplifiés. Le codage en Unicode (utf-8) a été choisi pour des raisons évidentes : il permet l'utilisation conjointe des 漢字 hànzì (sinogrammes), de la notation en 拼音 pīnyīn, de l'A.P.I. et du 注音符號 zhùyīn fúhaò.
Le mandarin est une langue monosyllabique, en ce sens que l'unité phonologique fondamentale est la syllabe. Le terme de « monosyllabique » ne doit pas faire croire que chaque lexème est représenté par une syllabe, mais plutôt que chaque morphème représente une syllabe entière, dont le graphème est un seul caractère (un seul morphème échappe à cette analyse ; il s'agit du « suffixe » 兒 -r mais les explications dépasseraient les limites de ce document). Ainsi, la phrase suivante s'analyse ainsi (dans la ligne des morphèmes, les termes en italique représentent des suffixes ou des particules : « nom » se lit « suffixe servant à former des noms ») :
sinogrammes 我 們 朋 友 的 兒 子 是 很 美 的 孩 子 syllabes wǒ men péng you de ér zi shi hěn měi de hái zi morphèmes je pluriel ami ami possessif fils nom être adj. absolu beau adj. non prédicatif enfant nom lexèmes nous amis – fils être – beau – enfant traduction « Les fils de nos amis sont de beaux enfants. »
Cette analyse montre bien ce que l'on entend par « monosyllabisme » : l'unité morphématique est la syllabe, mais l'unité lexématique peut être supérieure (c'est le cas pour de nombreux mots composés : 車 chē « véhicule », 汽車 qìchē « vapeur-véhicule » = « voiture », 公共汽車 gōnggòngqìchē « commun-vapeur-véhicule » = « autobus »). Inversement, certaines syllabes n'assurent pas le rôle de lexèmes indépendants ; c'est le cas des particules et des suffixes servant à construire un énoncé, comme 的 de, particule subordonnante comparable à la désinence 's en anglais : 我的茶 wǒ-de chá « moi-de thé » = « le thé de moi », « mon thé ». Certaines syllabes ne jouent cependant pas le rôle de morphème car leur valeur sémantique est quasi nulle : il s'agit principalement de caractères à valeur phonétique pure (comme dans 阿拉伯 ālābó « arabe ») ou du suffixe -er.
C'est donc à ce titre qu'il convient de qualifier le mandarin de monosyllabique, ce qui est confirmé par le statut spécifique de la syllabe prise phonologiquement : alors que la syllabe est une entité plus ou moins libre dans les langues indo-européennes (il n'est pas possible de procéder à l'inventaire complet des syllabes du français, ni d'en tirer des règles générales, si ce n'est de considérer que certaines combinaisons sont impossibles – on ne trouve pas de syllabe sans sommet vocalique, aucune syllabe ne peut commencer par plus de quatre consonnes...), permettant ainsi nombre de permutations (/kal/ ~ /lak/ = cale ~ lac), la syllabe chinoise reste une entité stable et l'on peut faire l'inventaire des possibilités combinatoires. Les notions de consonne et de voyelle sont aussi rendues caduques car ce qui importe est l'ordre immuable dans lequel apparaissent les phonèmes. Ainsi, certaines consonnes peuvent assumer le statut de voyelles, ce qui donne des syllabes sans voyelle. De même, il faut, pour analyser certaines syllabes plus simples, poser l'existence d'une valeur zéro, /ø/, en combinaison avec des valeurs phonétiques.
La syllabe du mandarin est constituée de deux segments de taille variable, voire nulle : l'initiale (聲母 shēngmǔ) et la finale (韻母 yùnmǔ). Dans ce document, l'on distinguera ces deux segments au moyen du trait d'union : « initiale-finale ».
Celle-ci ne peut être qu'une des consonnes du système phonologique – à l'exception de /ŋ/, /i/ et /u/ (les phonémes notés w et y en pīnyīn n'étant pas considérés comme des consonnes mais comme des voyelles susceptibles d'en devenir ) – ou rien (noté /ø/).
Exemples :
initiale et finale | 白 bǎi : b-ai | 好 hǎo : h-ao |
initiale seule | 子 zǐ : z-ø | 是 shì : sh-ø |
initiale nulle | 依 yī : ø-i | 愛 ài : ø-ai |
Les consonnes pouvant constituer à elles seules la totalité de la syllabe sont /z/, /c/, /s/, /zh/, /ch/, /sh/ et /r/. L'absence de finale – et donc de voyelle – est notée en pīnyīn par la lettre i après l'une de ces consonnes :
自 zì : z-ø |
此 cǐ : c-ø |
四 sì : s-ø |
之 zhī : zh-ø |
吃 chī : ch-ø |
是 shì : sh-ø |
日 rì : r-ø |
Le cas du couple er / ri est notable et se situe en marge du système syllabique canonique : ri s'interprète /r-ø/ tandis que er vaut /ø-ø₊e₊ø + r/ (voir plus bas).
Le segment final est complexe : il est composé de trois sous-segments, que l'on distinguera dans ce document au moyen du signe « ₊ » : 壞 huài s'analyse /h‑u₊a₊i/. Ces sous-segments sont l'initial, le médian et le final. Ils peuvent tous être nuls et ce simultanément, auquel cas la syllabe se limite à la consonne initiale.
Celui-ci peut adopter quatre valeurs : /i/, /ü/, /u/ ou /ø/.
Exemples :
言 yán : /ø‑i₊a₊n/ | 元 yuán : /ø‑ü₊a₊n/ | 萬 wàn : /ø‑u₊a₊n/ | 安 ān : /ø‑ø₊a₊n/ |
面 miàn : /m-i₊a₊n/ | 卷 juǎn : /j-ü₊a₊n/ | 亂 luàn : /l-u₊a₊n/ | 濫 làn : /l-ø₊a₊n/ |
Les trois valeurs vocaliques, /i/, /ü/ et /u/ sont des semi-voyelles, qui, si le segment initial est nul, deviennent régulièrement des spirantes devant une autre voyelle : /ø‑i₊a₊ŋ/ est prononcé en une syllabe, [jɑŋ], et non [iɑŋ]. Ainsi, /i/ devient [j], noté par y en début de syllabe – /ø-i₊a₊ø/ = ya [ja] –, /ü/ passe à [ɥ], noté yu en début de syllabe – /ø-ü₊e₊ø/ = yue [ɥɛ]. Enfin, /u/ est prononcé [w] et noté w en début de syllabe – /ø-u₊o₊ø/ = wo [wo]. Dans une prononciation appliquée, ces spirantes initiales peuvent devenir des fricatives, surtout aux deuxième et troisième ton : yě, yuě et wǒ sont prononcés, dans ce cas, [ ʝɛ], [ɥ̝ɛ] et [ʍ̬o] (il n'est pas possible de noter correctement les tons mélodiques du chinois au moyen d'Unicode).
Cependant, si ce sous-segment occupe seul le somment vocalique, c'est sa face vocalique qui est régulièrement prononcée : /ø‑i₊ø₊ø/ vaut donc [i]. Il faut connaître les conventions d'écriture en pīnyīn : /ø‑i₊ø₊ø/ est écrit yi, /ø‑ü₊ø₊ø/ est écrit yu et /ø‑u₊ø₊ø/ wu. Certains locuteurs font cependant entendre une amorce spirantisée et prononcent régulièrement [ji], [ɥy] et [wu].
Phonologiquement, trois valeurs vocaliques sont possibles :
/a/,
Il reste à déterminer dans quels cas
來 lái /l-ø₊a₊i/ ~ 雷 léi /l-ø₊e⁄o₊i/ |
三 sān /s-ø₊a₊n/ ~ 森 sēn /s-ø₊e⁄o₊n/ |
行 háng /h+ø₊a₊ŋ/ ~ 橫 héng /h+ø₊e⁄o₊ŋ/ |
哈 hā /h-ø₊a₊ø/ ~ 和 hé /h-ø₊e⁄o₊ø/ |
Sont donc exclus les segments finaux */-oi/, */-on/, */-oŋ/ et */-o/ (ce dernier, cependant, se rencontre cependant, pour des raisons que l'on verra plus loin).
老 lǎo /l-ø₊a₊u/ ~ 樓 lóu /l-ø₊e⁄o₊u/ |
Le segment final */-eu/ n'est donc pas possible.
Les exceptions ne sont qu'apparentes :
→ Pour des raisons de phonétique historique, /‑e⁄o‑/ en fin de syllabe devient /-o-/ après une labiale (dont /u/) ; il s'agit d'une assimilation progressive du point d'articulation. Les exemples simples ci-dessus laissent comprendre que le cas se retrouve quand la finale est plus complexe : ainsi 火 huǒ /h-u₊o₊ø/ etc.
→ Dans le cas de 老 lǎo, il ne faut pas oublier que le symbole -o note un /u/ après a.→ Il existe un seul caractère utilisant la réalisation /e/ de /e⁄o/ en finale, après la labiale /m/ ; il s'agit de 麼 me̊, aussi prononcé mo̊.
→ il s'agit là d'une question orthographique propre au pīnyīn, qui note par ‑ong la finale /-uŋ/. De tels formes n'ont donc pas de sous-segment vocalique: 紅 hóng /h-u₊ø₊ŋ/ et non */h-ø₊o₊ŋ/.
Le cas de 雄 xióng etc. s'explique historiquement : la voyelle /ü/ peut en effet être décomposée /iu/, ce que l'on retrouve dans la notation par yu de syllabes se lisant /ü/ : 語 yǔ /ø-ü₊ø₊ø/ que l'on peut analyser /ø-iu₊ø₊ø/. Dans ce cas, /iu/ n'est qu'une variante graphique de /ü/, et 雄 xióng s'interprète /x‑ü₊ø₊ŋ/ ; dans la pratique, la finale ‑iong est cependant réalisée comme ‑ong, c'est-à-dire respectivement [jʊŋ] et [ʊŋ]. Le fait que ‑iong ne se rencontre qu'après /j/, /q/ et /x/ montre bien les liens qu'entretient cette finale avec /ü/.
Le zhùyīn fùhào, en notant les finales ‑ong et ‑iong par ㄨㄥ /uŋ/ et ㄩㄥ /üŋ/ respecte lui aussi la structure syllabique, puisque dans le premier cas c'est directement le timbre /u/ qui est transcrit par ㄨ devant /ŋ/, dans le second c'est /ü/ ㄩ, qu'il faut analyser alors /iu/.
Le pīnyīn utilise des notations simplifiées dans lesquelles n'apparaît pas la voyelle /e⁄o/ ; il faut cependant la suppléer dans la prononciation :
‑ui = /-u₊e₊i/ |
‑iu = /-i₊o₊u/ |
‑un = /-w₊e₊n/ |
-ün = /-ü₊e₊n/ |
Ces notations ne se rencontrent qu'après une consonne initiale. Si cette consonne est nulle, la voyelle est notée clairement (pour éviter, par exemple, que yu soit ambigu – /i₊o₊u/ ou /ü/ ?), sauf dans le cas de -ün :
會 hùi ~ 為 (ø‑)wéi |
流 liú ~ 有 (ø‑)yǒu |
魂 hún ~ 文 (ø‑)wén |
mais : 軍 jūn ~ 雲 yún (et non *yuén) |
Cinq valeurs sont envisageables : /n/, /ŋ/, /i/, /u/ (noté en pīnyīn ‑o après un /a/ : 好 hǎo /h-ø₊a₊u/) et /ø/ :
滿 mǎn /m-ø₊a₊n/ |
忙 máng /m-ø₊a₊ŋ/ |
買 mǎi /m-ø₊a₊i/ |
貓 māo /m-ø₊a₊u/ |
馬 mǎ /m-ø₊a₊ø/ |
Quatre combinaisons sont impossibles :
X-i₊X₊i | X-ü₊X₊i (X-iu₊X₊i) |
X-u₊X₊u | X-ü₊X₊u (X-iu₊X₊u) |
L'on interprète ces incompatibilités comme une absence de redondance : un même sous-segment initial ne peut se retrouver en finale. Ainsi, les incompatibilités /X-ü₊X₊i/ et /X-ü₊X₊u/ sont logiques si l'on se souvient que /ü/ vaut /iu/. Une syllabe dont le premier sous-segment est /iu/ ne peut donc être suivie ni de /i/ ni de /u/.
Les finales que la syllabe chinoise admet sont donc les suivantes (en ordonnées : sous-segment initial, en abscisses : sous-segment final ; les combinaisons impossibles sont indiquées par un X au lieu de la transcription en pīnyīn ; pour des raisons de lisibilité, les sous-segments ne sont pas séparés) :
/-ø/ | /-u/ | /-i/ | /-n/ | /-ŋ/ | |||||||||||
/ø-/ |
/-øøø/ |
/-øaø/ |
/-ø |
/-øøu/ |
/-øau/ |
/-ø |
/-øøi/ |
/-øai/ |
/-ø |
/-øøn/ |
/-øan/ |
/-ø |
/-øøŋ/ |
/-øaŋ/ |
/-ø |
/u-/ |
/-uøø/ |
/-uaø/ |
/-u |
|
/-uøi/ |
/-uai/ |
/-u |
/-uøn/ |
/-uan/ |
/-u |
/-uøŋ/ |
/-uaŋ/ |
/-u |
||
/i-/ |
/-iøø/ |
/-iaø/ |
/-i |
/-iøu/ |
/-iau/ |
/-i |
|
/-iøn/ |
/-ian/ |
/-i |
/-iøŋ/ |
/-iaŋ/ |
/-i |
||
/iu-/ |
/-iuøø/ |
/-iuaø/ |
/-iu |
/-iuøu/ |
/-iuau/ |
/-iu |
/-iuøi/ |
/-iuai/ |
/-iu |
/-iuøn/ |
/-iuan/ |
/-iu |
/-iuøŋ/ |
/-iuaŋ/ |
/-iu |
En abscisse les initiales, en ordonnée les finales. Les syllabes barrées ne sont pas attestées mais, sauf indication contraire, ne sont pas impossibles ; le tiret « – » indique qu'une combinaison n'est pas attestée dans un ordre entier tandis que l' « X » signifie que la combinaison en question est impossible pour l'ordre complet. Les astérisques bleus renvoient à des explications. Pour la valeur phonétique des initiales, consulter ce document.
nulle /ø/ |
labiales /b p m f/ |
dentales /d t n l/ |
alvéolaires /z c s/* |
rétroflexes /zh ch sh r/* |
palatales /j q x/* |
vélaires /g k h/* |
|
/-ø₊ø₊ø/ [ɿ-ʅ ] |
X | X | X | zi ci si |
zhi chi shi ri |
X | X |
/-ø₊a₊ø/ [a] |
a | ba pa ma fa |
da ta na la |
za ca sa |
zha cha sha |
X | ga ka ha |
/- |
e (o)* | bo po mo (me)* fo |
de te ne le |
ze ce se |
zhe che she |
X | ge ke he |
*/-ø |
|||||||
/-ø |
ai | bai pai mai |
dai tai nai lai |
zai cai sai |
zhai chai shai |
X | gai kai hai |
/- |
– | bei pei mei fei |
dei tei nei lei |
zei sei |
zhei shei |
X | gei hei |
*/-ø₊ø₊u/ est impossible* | |||||||
/-ø |
ao | bao pao mao |
dao tao nao lao |
zao cao sao |
zhao chao shao rao |
X | gao kao hao |
/- |
ou | bou pou mou fou |
dou tou nou lou |
zou cou sou |
zhou chou shou rou |
X | gou kou hou |
*/-ø |
|||||||
/- |
an | ban pan man fan |
dan tan nan lan |
zan can san |
zhan chan shan ran |
X | gan kan han |
/- |
en | ben pen men fen |
zen cen sen |
zhen chen shen ren |
X | gen ken hen |
|
*/-ø |
|||||||
/- |
ang | bang pang mang fang |
dang tang nang lang |
zang cang sang |
zhang chang shang rang |
X | gang kang hang |
/- |
eng | beng peng meng feng* |
deng teng neng leng |
zeng ceng seng |
zheng cheng sheng reng |
X | geng keng heng |
nulle /ø/ |
labiales /b p m f/ |
dentales /d t n l/ |
alvéolaires /z c s/* |
rétroflexes /zh ch sh r/* |
palatales /j q x/* |
vélaires /g k h/* |
|
/-u₊ø₊ø/ [u] |
wu | bu pu mu fu |
du tu nu lu |
zu cu su |
zhu chu shu ru |
X | gu ku hu |
/-u₊a₊ø/ [wa] |
wa | X* | – | – | zhua chua shua rua |
X | gua kua hua |
/-u₊ [wo] |
wo | X* | duo tuo nuo luo |
zuo cuo suo |
zhuo chuo shuo ruo |
X | guo kuo huo |
*/-u |
|||||||
/-u |
wai | X* | – | – | zhuai chuai shuai |
X | guai kuai huai |
/- |
wei | X* | dui tui nui |
zui cui sui |
zhui chui shui rui |
X | gui kui hui |
*/-u₊ø₊u/ est impossible* | |||||||
*/-u |
|||||||
*/- |
|||||||
*/-u |
|||||||
/- |
wan | X* | duan tuan nuan luan |
zuan cuan suan |
zhuan chan shan ran |
X | gan kan han |
/- |
wen | X* | dun tun nun |
zun cun sun |
zhun chun shun run |
X | gun kun hun |
/- |
weng | X* | dong tong nong long |
zong cong song |
zhong chong |
X | gong kong hong |
/- |
wang | X* | – | – | zhuang chuang shuang |
X | guang kuang huang |
*/- |
|||||||
nulle /ø/ |
labiales /b p m f/ |
dentales /d t n l/ |
alvéolaires /z c s/* |
rétroflexes /zh ch sh r/* |
palatales /j q x/* |
vélaires /g k h/* |
|
/-i₊ø₊ø/ [i] |
yi | bi pi mi |
di ti ni li |
X | X | ji qi xi |
X |
/-i₊a₊ø/ [ja] |
ya | – | dia nia |
X | X | jia qia xia |
X |
/-i₊ [jɛ] |
ye | bie pie mie |
die tie nie lie |
X | X | jie qie xie |
X |
*/-i |
|||||||
*/-i₊a₊i/ est impossible* | |||||||
*/-i |
|||||||
*/-i |
|||||||
/-i |
yao | biao piao miao |
diao tiao niao liao |
X | X | jiao qiao xiao |
X |
/- |
you | diu |
X | X | jiu qiu xiu |
X | |
/- |
yin | bin pin min |
nin lin |
X | X | jin qin xin |
X |
/- |
yan | bian pian mian |
dian tian nian lian |
X | X | jian qian xian |
X |
*/- |
|||||||
/- |
ying | bing ping ming |
ding ting ning ling |
X | X | jing qing |
X |
/- |
yang | – | niang liang |
X | X | jiang qiang xiang |
X |
*/- |
|||||||
nulle /ø/ |
labiales / b p m f/ |
dentales /d t n l/ |
alvéolaires /z c s/* |
rétroflexes /zh ch sh r/* |
palatales /j q x/* |
vélaires /g k h/* |
|
/-iu₊ø₊ø/ [y] |
yu | – | X | X | ju qu xu |
X | |
*/-iu₊a₊ø/ n'existe pas | |||||||
/-iu₊ [ɥɛ] |
yue | – | X | X | jue que xue |
X | |
*/-iu |
|||||||
*/-iu₊a₊i/ est impossible* | |||||||
*/-iu |
|||||||
*/-iu |
|||||||
*/-iu |
|||||||
*/- |
|||||||
*/- |
|||||||
/- |
yuan | – | – | X | X | juan quan xuan |
X |
/- |
yun | – | – | X | X | jun qun xun |
X |
/- |
yong | – | – | X | X | jiong qiong xiong |
X |
*/- |
|||||||
*/- |
|||||||
nulle /ø/ |
labiales / b p m f/ |
dentales /d t n l/ |
alvéolaires /z c s/* |
rétroflexes /zh ch sh r/* |
palatales /j q x/* |
vélaires /g k h/* |
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© Vincent Ramos, 2001 – Les remarques, commentaires, corrections ou questions sont bienvenus –